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Arès - Partenaire du projet

La première résidence du projet ECODOC a été organisée en octobre dernier avec la ville d'Arès. Retour sur cette expérience avec Diane Sasso-Launay et Lise Bettès.

Publiée le

Dans le cadre du partenariat avec la ville d'Arès, nous avons proposé à Diane Sasso-Launay, directrice des Affaires culturelles, et Lise Bettès, médiatrice culturelle, de se présenter puis de répondre à quelques questions autour de leur engagement dans le projet ECODOC.

Diane Sasso-Launay

Directrice des Affaires Culturelles et de la communication sur la commune d’Arès, je mets en place des projets culturels en lien avec la politique culturelle globale de la ville dont voici les grandes lignes :  

  • Inclusivité des publics : Nous croyons fermement que la culture doit être accessible à tous, pour garantir que chacun puisse participer à ces moments artistiques uniques, permettant ainsi une ouverture culturelle diversifiée et ouverte à tous.
  • Éducation artistique et culturelle : Notre engagement envers l'éducation artistique se manifeste notamment à travers des initiatives dédiées aux enfants de la commune. Nous accordons une place privilégiée à la médiathèque gratuite et ouverte à tous, encourageant ainsi la découverte précoce des arts et de la culture. Des artistes travaillent sur l’année se rendant dans les classes ( auteurs, comédiens, danseurs, circassiens) les invitant à la pratique, et à la découverte de l’art.
  • Découverte et partage à travers une programmation variée : La programmation variée de plus de 25 spectacles par an, allant des arts de la scène à la micro folie, en passant par le street-art et le festival des arts de l'espace public en juin, vise à surprendre et à émerveiller notre public. Notre objectif est de créer une expérience culturelle éclectique, audacieuse et toujours surprenante.
  • Sublimation de notre territoire naturel à travers l'art : Nous souhaitons sublimer notre territoire naturel en intégrant l'art à notre environnement. Les projets de street-art annuels et la prise en compte de la notion d'environnement et d'art dans nos initiatives culturelles illustrent notre engagement envers la valorisation de notre patrimoine naturel, comme notre festival des arts de l’espace public.
  • Soutien à la création en accueillant des artistes et chercheurs en résidence :  Nous encourageons la créativité en offrant un espace d'expression aux artistes en résidence. En favorisant l'échange et la collaboration entre les artistes et les habitants, nous renforçons le tissu culturel de la ville.

Lise Bettès

Médiatrice culturelle, je travaille au sein du service culturel mais en transversalité avec différents services et publics en mettant ces derniers au cœur de mes actions. Je développe des projets EAC (Education Artistique et Culturelle), je créé des actions avec les collégiens et lycéens autour des thèmes que nous travaillons (les arts street-art, spectacle vivant, ou encore l’histoire et les principes républicains).
En tant que médiatrice culturelle au sein de la commune d'Arès, mon rôle consiste à créer et à coordonner des projets culturels qui répondent aux besoins et aux intérêts de nos publics. Voici quelques exemples :

  • Salle de spectacles : Organisation de spectacles vivants, comme des pièces de théâtre, des concerts, des performances artistiques, etc. Programmes de résidences artistiques pour permettre aux artistes de créer et de présenter leur travail. Ateliers de pratique artistique ouverts à tous, permettant aux habitants de participer activement à la création artistique.
  • Salle d'exposition : Expositions d'art visuel mettant en valeur le travail d'artistes locaux, régionaux et internationaux. Expositions thématiques sur des sujets tels que l'histoire locale, l'environnement, ou d'autres enjeux sociétaux. Rencontres avec les artistes pour favoriser les échanges et les discussions autour des œuvres présentées.

En travaillant en étroite collaboration avec les artistes , les associations culturelles et les habitants de la commune, je m'efforce de créer des projets culturels inclusifs et dynamiques qui enrichissent la vie culturelle d'Arès et renforcent le sentiment d'appartenance.

La ville d'Arès est partenaire du projet ECODOC, pourquoi la ville d'Arès s'est intéressée à ce projet scientifique et quelle forme prend votre engagement ? (Membre du comité de pilotage, accueil des résidences, etc. ) ?

Nous nous sommes intéressés au projet Ecodoc porté par l'université, car il offre une perspective novatrice sur la manière dont nous pouvons aborder les défis complexes auxquels notre territoire est confronté. La Gironde, en particulier, fait face à des transformations majeures dues au changement climatique, avec des impacts significatifs sur nos ressources naturelles, notamment nos forêts, qui sont essentielles à notre écosystème et à notre économie locale.

Le projet Ecodoc aborde ces enjeux de manière « holistique » en cherchant à concevoir des dispositifs innovants pour valoriser le dialogue entre les savoirs scientifiques et d'autres formes de savoirs, qui peuvent informer la prise de décision dans un contexte de transition et d'adaptation. Cette approche multidisciplinaire est cruciale pour répondre efficacement aux défis complexes auxquels nous sommes confrontés.

En mettant l'accent sur la dimension informationnelle de la question de l'adaptation, le projet Ecodoc se penche sur un aspect fondamental : quelles informations sont nécessaires pour permettre à nos habitants, aux citoyens de s'adapter de manière proactive aux changements environnementaux ?

Je suis convaincue que la culture joue un rôle essentiel dans la façon dont nous percevons et abordons les défis environnementaux. Le projet Ecodoc offre une occasion unique de créer des ponts entre la science, la culture et la société, en favorisant un dialogue inclusif et en encourageant l'innovation sociale. En soutenant ce projet, nous pouvons non seulement renforcer notre capacité à nous adapter aux changements climatiques, mais aussi enrichir notre compréhension collective de notre relation avec l'environnement et promouvoir une culture de durabilité et de résilience au sein de notre communauté.
 
De fait, Nous avons souhaité nous engager de différentes façons :

  • Dans un premier temps, accueillir les chercheurs et les équipes, afin de leur permettre de travailler in situ, sur la durée, en observant le territoire et en pouvant rencontrer la population.  
  • Dans un deuxième temps, nous avons souhaité accueillir les premières formes d’ateliers, rencontres, débats, exposition, qui étaient proposés. Ce qui a permis un premier contact avec les habitants de la commune. 

La résidence s'est tenue dans le prolongement de la fête de l'arbre. L'idée était de permettre aux habitants de pouvoir obtenir du contenu, en lien et dans la continuité de ce temps fort annuel qu'est la fête de l'arbre.

Lise, vous avez assisté aux enregistrements de l'atelier slam et avez pu écouter les textes écrits par les participantes. Un retour sur cette expérience ?

J’ai observé le fonctionnement des slameurs qui enregistrait les textes. J’ai trouvé très intéressant de voir ce qui pouvait ressortir artistiquement, avec des données scientifiques. La fusion des deux univers était surprenante et très réussie. D’ailleurs, une chercheuse américaine était impressionnante, dans sa façon d’écrire. Pour conclure, c’est un exercice intellectuel, créatif et scientifique très riche.

D'autres résidences seront organisées en 2024 à Arès. Le prochain rdv est prévu pour juillet ; ne manquez pas le programme en suivant nos actualités.